Polémologie du 19 juillet 2009 autour de la crise financière, aidez nous mon Dieu ! Les Contis, les Fabris, les Molex et autres salariés en détresse ont la raison qui se perd dans des transports furieux. Ils ont surtout décidé de ne pas rien faire, de ne pas se laisser faire ! Par la mise en œuvre d’une bonne stratégie sociale, l’entreprise (1) internationale devient un véritable pactole et les salariés, des hommes à l’esprit d’entreprise (2). Eloge de la fuite certes car une fois le pactole négocié, les ex-salariés pourront voguer vers des destinations inconnues. Rebondir comme disent les spécialistes es emplois.
Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l’horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime. Vous connaissez sans doute un voilier nommé « Désir ». Henri LABORIT
Notes
Entreprise (1) Action agressive, en particulier opération militaire, je l'ai revu au moment où l'on partait pour l'expédition de Crimée. Il considérait cette entreprise comme très-hasardeuse et la voyait avec crainte. Tocqueville, Corresp. [avec Henry Reeve], 1854, p. 149.
Esprit d’entreprise (2) Comme la plupart des hommes d'entreprise, avec un discernement très vif des obstacles matériels, il tenait peu de compte des résistances d'en bas (haut), des opinions générales, ... Sainte-Beuve, Volupté, t. 1, 1834, p. 50